Le PFAN forme les acteurs et actrices des médias et de la société civile de la région de Tahoua

Le Secrétaire général de la région de Tahoua Harouna Assakalé a présidé, samedi à l’hôtel Tarka, la cérémonie d’ouverture d’un atelier de formation des acteurs et actrices des médias et de la société civile de la région sur l’information et la sensibilisation du public sur les changements climatiques en lien avec le secteur des ressources en eau. Ils sont une vingtaine d’acteurs et actrices des médias et de la société civile venus (es) des communes de Kao, Tabalak, Takanamatt et Tchintabaraden et des départements d’Abalak, Tchintabaraden et Tahoua à prendre part à cet atelier organisé par le projet Planification et Financement de l’Adaptation aux changements climatiques au Niger (PFAN). Dans son discours d’ouverture, le Secrétaire général de la région de Tahoua a, au nom du Gouverneur Issa Moussa empêché, salué le choix porté sur Tahoua pour abriter l’atelier. Et Harouna Assakalé de poursuivre, en précisant que l’atelier « vise à renforcer les capacités des acteurs et actrices des médias et de la société de la Région afin qu’à leur tour ils puissent informer et sensibiliser les populations sur les liens entre les changements climatiques et les ressources en eau ». Il a salué cette démarché du projet PFAN, précisant qu’à l’instar des autres pays en voie de développement, le Niger subit les effets néfastes des changements climatiques, à travers ses principaux secteurs socioéconomiques, dont celui des ressources en eau.Selon le Secrétaire général de la région de Tahoua, les impacts des changements climatiques sur le secteur des ressources en eau au Niger se traduisent, entre autres, par une poursuite de la baisse des écoulements du fleuve Niger à Niamey ; une baisse du remplissage des lacs et barrages ; une élévation de la température de l’eau qui entraînerait une baisse de la qualité des eaux de surface et une augmentation de l’ampleur et la fréquence des inondations. Tout en exhortant les participants et participantes à l’atelier à accorder une attention particulière aux présentations qui leur seront faites, Harouna Assakalé a, au nom du gouvernement nigérien, remercié le Fonds pour l’Environnement Mondial (FEM) et le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) qui accompagne le Niger dans la mise en œuvre du projet PFAN. Auparavant, le représentant du Secrétaire Exécutif du Conseil National pour un Développement Durable (CNEDD) est intervenu pour, d’abord, saluer l’implication des autorités administratives de la région de Tahoua dans l’organisation de l’atelier. Laouali Mahamadou a rappelé que le PFAN est exécuté par le Secrétariat Exécutif du CNEDD grâce à un financement du FEM à travers le PNUD. Il a aussi rappelé que ce projet intervient dans l’adaptation aux changements climatiques du secteur des ressources en eau. Et Laouali Mahamadou de poursuivre en précisant qu’en plus des réalisations physiques, dont la construction des forages d’adduction d’eau potable et maraîchers, le PFAN « mène aussi des actions d’information et de sensibilisation à l’endroit des communautés de ses zones d’intervention sur les questions des changements climatiques en lien avec le secteur des ressources en eau ». Pendant trois jours, les participants et participantes à l’atelier vont suivre plusieurs présentations sur le PFAN, les changements climatiques et les ressources en eau, ainsi que des modules sur les techniques d’élaboration des émissions radiophoniques et de plaidoyer d’information et de sensibilisation du public sur les questions des changements climatiques en lien avec le secteur de l’eau. Rappelons que le PFAN a démarré ses activités en 2021 pour une durée de cinq ans. Pour le renforcement des capacités des acteurs clés sur l’adaptation du secteur des ressources en eau aux changements climatiques, le projet couvre toutes les régions du Niger. Il intervient dans sept communes de trois régions en ce qui concerne les réalisations physiques. Il s’agit des communes de Kao, Tabalak, Takanamatt et Tchintabaraden pour la région de Tahoua, Ouallam et Tondikiwindi pour la région de Tillabéri et Tenhiya pour la région de Zinder.

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