Du 12 au 22 mars, le projet Planification et Financement de l’Adaptation aux changements climatiques au Niger (PFAN) a procédé à l’implantation des sites pour la construction des forages d’adduction d’eau potable (AEP) et maraichers dans ses communes d’intervention des régions de Zinder et Tahoua. Conduite par le Coordonnateur du PFAN Idi Issa, la mission d’implantation des sites s’est rendue dans les différents villages bénéficiaires des forages. Composée des membres de l’Unité de Gestion du Projet (UGP) et des Volontaires des Nations Unies (VNU) représentant le PFAN au niveau des communes, la mission s’est d’abord rendue dans la Commune rurale de Tenhiya, située dans la région de Zinder. Deux villages de cette commune, Kanack et Abdounézé, bénéficient chacun d’une mini-Adduction d’eau potable (AEP). La mission du PFAN s’est ensuite rendue dans la région de Tahoua où elle a implanté les sites des communes de Tchintabaraden, Kao et Tabalak. Dans la Commune urbaine de Tchintabaraden, le village d’Amoulal bénéficie de quatre (04) forages maraichers, tandis que celui de Tamnokalt bénéficie d’une (01) station de pompage pastorale. Dans la Commune rurale de Kao, la mission du PFAN a d’abord implanté le forage AEP du village d’Edouk, avant de continuer sur le village d’Egadé et d’Intaliwen qui bénéficient, chacun, d’un forage AEP. Au niveau de la Commune rurale de Tabalak, qui a constitué la dernière étape, la mission a implanté les sites de construction de dix (10) forages maraîchers. A chacune des étapes, la mission du PFAN a officiellement remis les sites aux représentants des entreprises chargées des de réaliser les forages. La remise de chaque site s’est déroulée en présence des Maires des communes ou leurs représentants, les représentants régionaux et départementaux de l’Hydraulique et de l’Assainissement, du Génie civil, ainsi que des populations des différents villages. Partout les responsables des communes et des représentants des populations ont exprimé leur joie de voir désormais jetées les bases de la concrétisation des forages. Le Coordonnateur du PFAN a, à chacune des étapes, attiré l’attention des représentants des entreprises pour la nécessité de faire vite et bien les travaux qui leur sont confiées en vue de réduire la vulnérabilité des populations par rapport à l’accès à l’eau. La mission du PFAN a aussi échangé avec les responsables des communes et les représentants des services de l’Hydraulique et du Génie rural sur le chronogramme de suivi des travaux de construction des différents ouvrages. Rappelons que le PFAN œuvre dans l’adaptation du secteur de l’eau au changement climatique. Il a été lancé en 2021 par le Secrétariat Exécutif du Conseil National de l’Environnement pour un Développement Durable (CNEDD), grâce à un financement du Fonds pour l’Environnement Mondial (FEM), à travers le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD). En plus des cinq communes des régions de Zinder et Tahoua, le PFAN intervient aussi dans deux communes de la région de Tillabéri, notamment Ouallam et Tondikiwindi, pour ce qui est des réalisations physiques comme les forages AEP et maraîchers.