Après celui tenu les mardi et mercredi derniers à Maradi, un deuxième atelier de validation des options d’adaptation aux changements climatiques s’est ouvert ce vendredi à l’hôtel Tarka de Tahoua. Organisé par les projets Plan National d’Adaptation (PNA) et Planification et Financement de l’Adaptation au Niger (PFAN), cet atelier regroupe les représentants des ministères techniques (Environnement, Transports, Santé, Equipement, Hydraulique, Elevage), des institutions de recherche (Météorologie nationale, Agrhymet, Autorité du Bassin du Niger, Université de Niamey), du secteur privé, des organisations des femmes, des jeunes, des personnes handicapés et des médias des régions d’Agadez, Dosso, Niamey, Tahoua et Tillabéri. La cérémonie d’ouverture de l’atelier a été présidée par le Secrétaire général de la Région de Tahoua Harouna Assakalé, du Secrétaire général adjoint Issalé Mahamadou, du représentant du PNUD Abdou Soumaïla, du Coordonnateur du PNA Moussa Gousmane et de celui du PFAN Issa Idi.
En prenant la parole, Abdou Soumaïla a tout d’abord transmis aux autorités régionales de Tahoua et aux participants à l’atelier les salutations de la Représentante Résidente du PNUD au Niger, Diana Louise Ofwana. Il a précisé que les projets PNA et PFAN sont financés, respectivement, par le Fonds Vert pour le Climat (FVC) et le Fonds pour l’Environnement Mondial (FEM). « Aujourd’hui, nous sommes réunis pour soumettre à votre examen les options d’adaptation issues de vos propositions lors des premières rencontres, mais aussi des travaux de réflexions et de compilation des experts accompagnant le processus PNA», a indiqué Abdou Soumaïla à l’endroit des participants à l’atelier. Soulignant que la tenue de cet atelier constitue «la phase cruciale» du processus du PNA, le représentant du PNUD a déclaré que «des options d’adaptation retenues, émaneront des projets et programmes de lutte contre les effets néfastes des changements climatiques, pour une mobilisation plus importante des financements, afin de rendre plus résilients les populations et les écosystèmes au Niger».
Dans son discours d’ouverture de l’atelier, le Secrétaire général Harouna Assakalé a d’abord remercié le PNUD pour le choix porté sur la région de Tahoua pour abriter les travaux de l’atelier régional. Il a, ensuite indiqué que cet atelier revêt une grande importance en raison de son objectif qui vise à valider des options d’adaptation qui permettront au Niger de s’adapter à moyen et long termes aux changements climatiques. Il a rappelé les différentes manifestations aux changements climatiques au Niger, avant de noter l’engagement des plus hautes autorités nigériennes, dont le Président de la République Mohamed Bazoum, dans la coopération internationale contre les changements climatiques. Harouna Assakalé a également salué la présence à l’atelier des différentes parties prenantes nationales concernées par les questions des changements climatiques.
Pendant deux jours, des experts nationaux et internationaux du cabinet d’expertise CERISES-CSF et les participants vont valider les options pertinentes d’adptation aux changements climatiques pour les secteurs de l’Elevage, de la Santé, de la Foresterie, des Transports, des Zones humides et du Secteur de l’eau au Niger.
Rappelons que le projet PNA a été lancé en 2019 et est mis en œuvre par le PNUD en collaboration avec le Secrétariat Exécutif du Conseil National de l’Environnement pour un Développement Durable (CNEDD). Quant au PFAN, il a démarré ses activités en 2021 et est mis en œuvre par le Secrétariat Exécutif du CNEDD en collaboration avec le PNUD.