Le Secrétaire général de la Région de Tahoua, M. Harouna Assakalé a présidé, ce mardi à l’hôtel Tarka de Tahoua, la cérémonie d’ouverture d’un atelier sur la promotion de la Gestion Intégrée des Ressources en Eau (GIRE) organisé par le projet Planification et Financement de l’Adaptation au Niger (PFAN). La cérémonie s’est déroulée en présence du Secrétaire Exécutif du Conseil National de l’Environnement pour un Développement Durable (CNEDD) et président du Comité de pilotage du projet PFAN, Dr Kamayé Maâzou et du Préfet du département de Tabalak, M. Adamou Idé. L’atelier regroupe des techniciens de l’Hydraulique et de l’Assainissement, de l’Environnement, de l’Agriculture et du Génie rural des départements d’Abalak, de Tahoua et de Tchintabaraden. Dans un mot introductif, Dr Kamayé Maâzou a indiqué que le projet PFAN a trois composantes que sont : l’amélioration de l’adaptation dans le secteur de l’eau, la promotion des connaissances éprouvées sur le terrain pour la GIRE et la promotion des décisions des pouvoirs publics relatives à l’eau fondées sur des données observables et réelles. Il a précisé que c’est dans le cadre de la troisième composante qu’il est prévu « l’organisation régulière des dialogues multi-acteurs afin de promouvoir plus d’interactions utiles et de discussions pertinentes entre les chercheurs, le secteur privé, les décideurs et le grand public pour permettre d’aboutir à des délibérations idoines sur les mesures d’adaptation apportées par les pratiques de la GIRE ». Le Secrétaire Exécutif du CNEDD et président du Comité de pilotage du PFAN a poursuivi, en, précisant que l’objectif de l’atelier est de susciter une compréhension commune de la GIRE par les différents services techniques et de créer une synergie solide et porteuse entre eux pour un bon accompagnement des activités qui seront réalisées par le projet PFAN. C’est pourquoi Dr Kamayé Maâzou a invité les participants à accorder une attention particulière aux communications qui seront faites et à apporter leurs contributions techniques de qualité en faveur des activités du PFAN. Il a remercié le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) et le Fonds pour l’Environnement Mondial (FEM) pour leurs appuis au Niger dans la lutte contre les changements climatiques. Dans son discours d’ouverture, M. Harouna Assakalé a rappelé que la GIRE est définie comme étant « le processus qui favorise le développement et la gestion coordonnée de l’eau, des terres et des ressources connexes, en vue de maximiser, de manière équitable, le bien-être économique, social, sans pour autant compromettre la pérennité des écosystèmes vitaux ». Le Secrétaire général de la région de Tahoua a poursuivi en expliquant que l’eau est une ressource limitée et vulnérable et que les changements climatiques constituent un des facteurs de sa vulnérabilité. Rappelant que l’accès à l’eau est difficile dans un contexte des changements climatiques, particulièrement dans les pays en voie de développement, il a déclaré que l’avènement du projet PFAN constitue une « belle opportunité » pour les zones d’intervention de ce projet et pour le Niger de manière générale. M. Harouna Assakalé a aussi indiqué que l’accès à l’eau et la lutte contre les changements climatiques figurent parmi les grands axes du programme de la Renaissance acte 3 du Président de la République et de la Déclaration de Politique Générale du Premier ministre Ouhoumoudou Mahamadou. Il a aussi remercié le PNUD et le FEM pour leurs appuis au Niger dans le cadre de l’accès à l’eau et la lutte contre les changements climatiques. L’atelier durera deux jours. Rappelons que le projet PFAN a été lancé en mai 2021, sur financement du FEM à travers le PNUD. Il intervient dans l’adaptation du secteur de l’eau aux changements climatiques dans sept (7) communes de trois (3) régions du Niger. Il s’agit des communes de Ouallam et Tondikiwindi dans la région de Tillabéri, des communes de Tabalak, Kao, Tchintabaraden et Takanamat dans la région de Tahoua et de la commune de Tenhiya dans la région de Zinder.
